Littérature latine

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Quelques auteurs latins:

Les élèves latinistes ont mené une petite recherche autour de quelques auteurs latins. Les sources sont citées, ainsi qu’un extrait en latin avec sa traduction. Bonne lecture!

Tite-Live
Tite-Live est né en 59 av. J.-C. à Padoue, en Italie. Fils d’une riche famille noble, il reçoit son éducation en province, et ce sont ses études de rhétorique qui l’amenèrent à s’installer à Rome, vers l’âge de 24 ans. Il se consacre finalement aux lettres.
Il vécut dans l’intimité d’Auguste, qui respectait ses sympathies pour la République. Il va d’ailleurs aider l’empereur dans son entreprise de restauration de la grandeur de Rome. Auguste le chargea aussi de l’éducation du futur empereur Claude.
L’œuvre de Tite-Live, intitulée Ab Urbe condita libri (en français : Histoire de Rome depuis sa fondation), était à l’origine un recueil de 142 livres (sur 150 prévus) qui lui valut une célébrité immédiate. Cependant, seuls 45 livres sont parvenus jusqu’à nous. Les livres relatant l’histoire de Rome pendant les années 292 à 218, et ceux couvrant la période allant de 166 à 6 av. J.-C., ont disparu. Ils ne nous sont connus que par des fragments et des abrégés (appelés periochae), sortes de tables des matières plus ou moins détaillées, à distinguer d’éventuels résumés ou epitomae (qui ont dû exister mais dont les periochae ne semblent pas issues). Histoire de Rome depuis sa fondation est paru en fascicules peu avant ou en 29 avant J.C.
Auguste se servira de ces livres pour renforcer son pouvoir et l’unité nationale.
Tite-Live mourut en 17 après J.-C., trois ans après Auguste.

Extrait d’un texte de Tite-Live :
5. Ceterum ex [quo die dux est declaratus], uelut Italia ei prouincia decreta bellumque Romanum mandatum esset, nihil prolatandum ratus ne se quoque, ut patrem Hamilcarem, deinde Hasdrubalem, cunctantem casus aliquis opprimeret, Saguntinis inferre bellum statuit.
5. Du jour même où il fut nommé général, il sembla que l’Italie lui avait été assignée pour département, et qu’il devait porter la guerre contre Rome. Convaincu qu’il ne fallait pas perdre un moment, de peur que, s’il hésitait, il ne succombât, comme Hamilcar, son père, comme Hasdrubal, à quelque coup du sort, il résolut d’attaquer Sagonte.

Source : http://helios.fltr.ucl.ac.be/fillon/titelive/texte1.htm

OVIDE

Ovide, en latin Publius Ovidius Naso, né en 43 av. J.-C. à Sulmone (en italien Sulmona) dans le centre de l’Italie et mort en 17 ou 18 ap. J.-C., en exil à Tomis (l’actuelle Constanţa en Roumanie), est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l’Empire romain. Ses œuvres les plus connues sont l’Art d’aimer et les Métamorphoses.

Son surnom Naso lui vient de son nez proéminent. Il naît un an après l’assassinat de Jules César, est adolescent lorsqu’ Auguste s’empare du pouvoir pour transformer la République en Empire, et meurt trois ans après la mort de ce premier empereur.
Il a écrit beaucoup de livre très connus, des sortes de « Mode d’emploi » comme : Les Amours, Les Héroïdes, Les Remèdes à Amour, Les Métamorphoses.


Texte Latin Ovide

[1,520] que l’on ne voie aucun poil sortir de tes narines; surtout que ton haleine n’infecte pas l’air autour de toi, et prends garde de blesser l’odorat par cette odeur fétide qu’exhale le mâle de la chèvre. Quant aux autres détails de la toilette, abandonne-les aux jeunes coquettes, ou à ces hommes qui recherchent les honteuses faveurs d’autres hommes. Mais voici que Bacchus appelle son poète; favorable aux amants, il protège les feux dont il brilla lui-même. Ariane errait éperdue sur les plages désertes de l’île de Naxos, toujours battue des flots de la mer. À peine échappée au sommeil, elle n’était vêtue que d’une tunique flottante;

[1,520] Inque caua nullus stet tibi nare pilus. Nec male odorati sit tristis anhelitus oris: Nec laedat narisuirque paterque gregis. Cetera lasciuae faciant, concede, puellae, Et siquis male uir quaerit habere uirum.Ecce, suum uatem Liber uocat; hic quoque amantes Adiuuat, et flammae, qua calet ipse, fauet. Cnosis inignotis amens errabat harenis, Qua breuis aequoreis Dia feritur aquis. Utque erat e somno tunica uelatarecincta, (…)

Benji et Bruno

Plaute :
en -254 à Sarsina, mort en -184 à Rome
Auteur latin et dramaturge
Plaute, en latin Titus Maccius Plautus, est un auteur comique latin, le premier des grands écrivains de la littérature latine, d’autres comme Naevius ou Ennius n’ayant guère laissé qu’un nom et quelques fragments. Il s’est surtout inspiré d’auteurs grecs de la comédie nouvelle tel Ménandre, auxquels il a donné une saveur typiquement romaine. Il a connu un grand succès de son vivant, et nombreux sont les écrivains romains qui l’ont loué.
Il a influencé certains des grands de la littérature, entre autres : Shakespeare et Molière

Caton l’Ancien :
Né en 234 av. J.C., mort en 149 av. J.C
Politicien, écrivain et militaire romain

Marcus Porcius Cato, dit Caton l’Ancien (Cato Maior). Il provient d’une ancienne famille plébéienne qui s’est distinguée par des services militaires remarquables, mais non dans l’exercice de magistratures dans le monde politique. Il est élevé à la manière de ses ancêtres latins et formé à l’agriculture, à laquelle il se consacre quand il ne fait pas son service militaire. Il attire toutefois l’attention de Lucius Valerius Flaccus, qui l’emmène à Rome et qui, grâce à son influence, lui fait franchir les diverses étapes du cursus honorum : tribun en 214 av. J.C, questeur en 204 av. J.C, préteur en 198 av. J.C, consul en 195 av. J.C avec son ancien patron, puis censeur en 184 av. On considère Caton comme le premier prosateur latin d’importance et il est le premier auteur d’une histoire complète de l’Italie en latin. Son traité agricole, De l’agriculture (De agri cultura), est le seul ouvrage qui nous soit parvenu en entier. Caton y décrit, entre autres
le rite du suovetaurile

Térence : né à Carthage en 190 av J.C, mort en 159 av J.C, écrivain et dramaturge
Térence est réduit en esclavage alors qu’il est encore enfant. Il est ensuite vendu — ou donné — au sénateur romain Terentius. Grâce à son talent, qui impressionnent fortement son maître, il reçoit une éducation d’homme libre et est rapidement affranchi. Il fréquente dès lors la haute société et, pour les cercles érudits, écrit des comédies. Enfin, au cours de sa vie, il aura une fille qui épousera un chevalier romain.

Il écrit des pièces plus littéraires et moins axées sur la représentation, ce qui permet à certaines comédies d’êtres jouées plusieurs fois, contre les habitudes du théâtre romain. Cela lui vaut toutefois des difficultés, non seulement avec le public, lors des représentations, mais aussi avec la critique officielle et, en particulier, avec Luscius de Lanuvium, président du collegium poetarum, qui accablera Térence de ses récriminations.

Sa carrière est très brève. Après avoir présenté six comédies à Rome, il part, en 160, chercher en Grèce des sujets de pièces inédites : il traduit là, semble-t-il, 108 comédies de Ménandre. Mais à partir de l’année 159, quand il décide de rentrer de Grèce, nous ne savons plus rien de Térence. Sa vie semble s’interrompre à ce moment-là. Deux thèses ont été avancées

Térence  texte en latin /français :
SIMO, DAVOS
SIMO
Non dubiumst quin uxorem nolit filius,
ita Davom modo timere sensi, ubi nuptias
futuras esse audivit. Sed ipse exit foras.
DAVOS
Mirabar hoc si sic abiret et eri semper lenitas 175
verebar quorsum evaderet.
Qui postquam audierat non datum iri filio uxorem suo,
numquam quoiquam nostrum verbum fecit neque id aegre tulit.
SIMO
At nunc faciet, neque, ut opinor, sine tuo magno malo.
DAVOS
Id voluit, nos sic necopinantis duci falso gaudio, 180
sperantis iam amoto metu, interoscitantis opprimi,
ne esset spatium cogitandi ad disturbandas nuptias
astute.

SIMON, DAVE
SIMON (seul).
Il n’y a pas de doute que mon fils ne refuse de se marier. Je l’ai compris à l’effroi que j’ai tantôt causé à Dave, en lui annonçant la noce. Mais le voilà qui sort.
DAVE (à part).
Je m’étonnais que la chose se passât ainsi et je craignais de voir où aboutirait le calme imperturbable de notre maître. Quoi ! il apprend qu’on ne veut plus de son fils pour mari, et il n’en souffle mot à aucun de nous, et il n’en montre aucune aigreur !
SIMON (à part).
Mais il va le faire, et, si je ne m’abuse, ce ne sera pas sans qu’il t’en cuise.
DAVE (à part).
Il a voulu nous leurrer d’une fausse joie, tandis que, sans soupçon, nous renaissions à l’espérance et ne craignions plus rien, puis nous surprendre bayant aux corneilles, sans nous laisser le temps d’aviser à rompre le mariage. La belle malice !


Louanne, Lucie & Chiara

Jules César et Cicéron

Jules César

Né à Rome (Italie) le 12/07/-101 ; Mort à Rome (Italie) le 15/03/-44
Jules César est sans doute le général romain le plus mythique. Homme de stratégie politique comme militaire, il gravit tous les échelons jusqu’à se faire proclamer dictateur à vie et conquérir un empire gigantesque jusqu’aux confins du monde connu de l’époque. Son opposition aux membres du Sénat connut son apogée lorsqu’il entra dans Rome avec son armée et mit en fuite Pompée. Elle lui vaudra également sa chute, il sera victime d’un complot organisé par quelques sénateurs dont son fils spirituel Brutus.

Gaius Julius Caesar, Commentarii de bello Gallico (29)

On trouva dans le camp des Helvètes des tablettes écrites en caractères grecs ; elles furent apportées à César. Elles contenaient la liste nominative des émigrants en état de porter les armes, et aussi une liste particulière des enfants, des vieillards et des femmes. Le total général était de 263000 Helvètes, 36000 Tulinges, 14000 Latobices, 23000 Rauraques, 32000 Boïens ; ceux qui parmi eux pouvaient porter les armes étaient environ 92000. En tout, c’était une population de 368000 âmes. Ceux qui retournèrent chez eux furent recensés, suivant un ordre de César on trouva le chiffre de 110000.
In castris Hevetiorum tabulae repertae sunt litteris Graecis confectae et ad Caesarem relatae, quibus in tabulis nominatim ratio confecta erat, qui numerus domo exisset eorum qui arma ferre possent, et item separatim, pueri, senes mulieresque. 2 [Quarum omnium rerum] summa erat capitum Helvetiorum milium CCLXIII, Tulingorum milium XXXVI, Latobrigorum XIIII, Rauracorum XXIII, Boiorum XXXII; ex his qui arma ferre possent ad milia nonaginta duo. 3 Summa omnium fuerunt ad milia CCCLXVIII. Eorum qui domum redierunt censu habito, ut Caesar imperaverat, repertus est numerus milium C et X.

Né à Arpinum, le 03/01/-106
Marcus Tullius Cicero

Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero), né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le vendredi 7 décembre 43 av. J.-C. (calendrier julien) à Gaète, est un philosophe romain, homme d’État et un auteur latin.
Citoyen romain issu de la bourgeoisie italienne, Cicéron n’appartient pas à la noblesse, ce qui en principe ne le destine pas à un rôle politique majeur. Contrairement à ses contemporains Pompée et Jules César, la carrière militaire ne l’intéresse pas, et après une solide formation à la rhétorique et au droit, il réussit grâce à ses talents d’avocat à se constituer suffisamment d’appuis pour parvenir en 63 av. J.-C. à la magistrature suprême, le consulat. Dans une République en crise menacée par les ambitieux, il déjoue la conjuration de Catilina par la seule énergie de ses discours, les Catilinaires.

[1,1] I.1 (10) Lettres à Atticus

Vous vous intéressez vivement à ma candidature, je le sais : voici jusqu’à ce moment l’état des choses. Je n’ai qu’un concurrent, Galba, et on lui dit non tout net, et sans cérémonie, comme au temps de nos pères. On pense même qu’il ne m’aura pas nui, en se pressant si fort; car presque tous lui refusent leur voix, par la raison, disent-ils, qu’elle m’est due. Aussi, et c’est là le meilleur, répète-t-on partout, que mes partisans augmentent à vue d’œil. Je compte commencer mes démarches au Champ de Mars le jour où, à ce que m’a dit Cincius, votre esclave doit partir avec ma lettre, c’est-à-dire, le 16 des calendes de juillet, jour des comices pour l’élection des tribuns
Petitionis nostrae, quam tibi summae curae esse scio, huius modi ratio est, quod adhuc coniectura prouideri possit. Prensat unus P- Galba. Sine fuco ac fallaciis more maiorum negatur. Ut opinio est hominum, non aliena rationi nostrae fuit illius haec praepropera prensatio. Nam illi ita negant uulgo, ut mihi se debere dicant. Ita quiddam spero nobis profici, cum hoc percrebrescit, plurimos nostros amicos inueniri. Nos autem initium prensandi facere cogitaramus eo ipso tempore, quo tuum puerum cum his litteris proficisci Cincius dicebat, in campo comitiis tribuniciis a- d- XVI Kalend. Sextiles.

Horace

Biographie :
Horace, de son véritable nom Quintus Horatius Flaccus naquis le 8 décembre 65 avant J.-C à Vénose en Italie. Il eut été poète écrivant dans sa langue de prédilection le latin. Il eut employé un style d’écriture terriblement passionnant tel que l’épître, l’épode, l’ Aode et le satire. L’adjectif dérivé de son prénom est horatien il quitta ce bas-monde le 27 novembre 8 avant J.-C à Rome alors qu’il était âgée de seulement 56 ans, c’est une date importante à retenir car ce fut une grande perte pour la population entière.
Il a écrit des épîtres, odes, satires et d’autres grands chefs d’œuvres gravés à tout jamais dans l’histoire de la littérature latine.

Extrait :

Seu Faunum gregibus concilias vagis, Seu pergis Bromium visere fervidum Fulvam pampineo sive deam deo Affinem tacitis concelebras sacris, Amborum Venerem seu canis indigam, Seu nimphas querulas et satyros leves Et nudas roseo corpore Gratias,
Seu famam et titulos Herculis improbi, etc.

Soit que tu rendes Faunus bienveillant aux troupeaux errants
Soit que tu cherches à apercevoir l’ardent Bacchus
Ou que tu célèbres les rites sacrés de la blonde compagne
Du dieu couronné de pampre
Soit que tu chantes Vénus qui a besoin de l’un et l’autre
Ou les plaintes des nymphes et l’agilité des satyres
Ou les Grâces nues au corps rosé Ou la gloire et les exploits d’Hercule le téméraire, etc.

Leana, Charlotte Alessia

Virgile

Biographie :
Virgile, de son véritable nom Virgilio, naquis le 15 octobre 70 avant Jésus Christ à Andes dans l’illustre nation que fut la République Romaine. A l’âge 50 ans on dû faire ses éloges au passé car il quitta se bas monde au grand désespoir de la population mondiale le 21 septembre 19 avant Jésus Christ, à Brindes dans l’Empire romain.
La gloire de Virgile repose fermement sur ces trois piliers que sont les Bucoliques, les Géorgiques et l’Enéide. Dans l’Antiquité, on lui attribuait également un certain nombre d’autres poèmes, que Scaliger, dans son édition de 1573, réunit sous le titre d’Appendix Vergiliana.
Référence livres :
Extrait :
Arma uirumque cano, Troiae qui primus ab oris
Italiam, fato profugus, Lauiniaque uenit
litora, multum ille et terris iactatus et alto
ui superum saeuae memorem Iunonis ob iram ;
multa quoque et bello passus, dum conderet urbem,
inferretque deos Latio, genus unde Latinum,
Albanique patres, atque altae moenia Romae.
Musa, mihi causas memora, quo numine laeso,
quidue dolens, regina deum tot uoluere casus
insignem pietate uirum, tot adire labores
impulerit. Tantaene animis caelestibus irae ?

Je chante les combats du héros prédestiné qui  fuyant
les rivages de Troie aborda le premier en Italie, près de Lavinium ;
longtemps il fut malmené sur terre et sur mer
par les dieux puissants, à cause de la cruelle Junon, à la rancoeur tenace  ;
il endura aussi bien des maux à la guerre, avant de fonder sa ville
et d’introduire ses dieux au Latium, le berceau de la race latine,
des Albains nos pères et de Rome aux altières murailles.
Muse, rappelle-moi quelle cause, quelle offense à sa volonté, quel chagrin
poussa la reine des dieux à imposer à un héros d’une piété si insigne
à traverser tant d’aventures, à affronter tant d’épreuves ?
Les âmes des dieux éprouvent-elles de si grands ressentiments ?

Sources :
– wikipédia
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/V01-001-222.html
http://www.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/8-_N-_Dauvois.pdf

Chanela et Valeria